A formation originale, concert original !
Ce septet à la composition décalée, trois guitares: Benjamin Sauzereau, Vitja Pauwels, Marco Giongrandi, basse: Soet Kempeneer, batterie: Casper Van De Velde, clavier: Hendrik Lasure et sax: Sam Comerford, rend, dès l’entrée en matière, un son totalement inattendu ! De plus, hormis le sax et la batterie, tous exploitent qui des pédales, qui son synthé, de sorte à produire une palette complète de sonorités et de couleurs. Toute une gamme d’ambiances est proposée, du minimalisme le plus épuré faisant éventuellement appel à des techniques bizarres comme de souffler sur sa guitare ou des bruissements de sax, jusqu’à l’ensemble plein et vibrant du septet à l’unisson, tout y passe. De sonorités de harpe à des sons de limonaire soutenus ou pas par la batterie, aux couleurs rock fusion ou plus funk, on dérive entre les influences à la Kraftwerk ou Nino Rota en passant par le Jazz, bref, à condition d’avoir l’esprit aussi ouvert que les oreilles, chacun peut y prendre ce qui lui plait. Peu de papote, musique, musique, musique ! Avec autant d’originalité dans les compos que dans l’éventail des sonorités, cette formation est vraiment difficile à décrire et transmettre en mots les sensations ressenties, particulièrement ardu tant les influences et les inspirations sont ouvertes et variées. Effectivement, des tendances classiques contemporaines aux accents jazzy la palette est étendue. Leur liberté de forme et de contenu est vraiment passionnante, déconcertante de prime abord certes mais si l’on s’autorise l’immersion cela devient hypnotisant. Les déguster l’esprit ouvert est le gage d’un moment planant.
FD