Pepa Niebla, voix – Quentin Liégeois, guitare – Maxime Moyaerts, piano – Michel Vrydag, contrebasse – Daniel Jonkers, batterie

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Un atterrissage tout en douceur, délicatesse et finesse pour ce dernier concert de la saison 2018-2019 du cycle ‘Jazz à Uccle’.
Pepa s’est entourée de quelques-unes des figures montantes de la scène jazz belge et ces derniers lui permettent de réaliser des prestations de haut niveau dans un grand respect de son écriture et surtout de l’atmosphère qu’elle distille tout au long de son concert. Pepa a son univers, très tendre, parfois nostalgique, qui relate avec beaucoup de tact ses expériences et son parcours de vie. Ses textes ont du sens et restent malgré tout positif et partageurs. De plus le soleil de son timbre de voix nous engage à regarder le futur avec envie et enthousiasme. En ce qui concerne ses acolytes, tout est nickel, Quentin Liégeois, remplaçant de Tony Mora, assure et donne probablement une touche plus jazzy moins méridionale qui colle parfaitement au propos de Pepa. Maxime Moyaerts a eu le plaisir d’étrenner le nouveau piano de la ferme, un bon instrument qui, s’il lui manque un peu de puissance, reste néanmoins agréable à jouer et de belle sonorité, ce qu’il a bien sûr mis en valeur grâce à son touché parfaitement maîtrisé. Michel Vrydag à la basse nous a clairement mené dans un monde super jazz, bien en place pour les parties d’accompagnement, ses soli sont vifs et lumineux et contradictoirement, ont égayé l’ensemble malgré la gravité du son. Quant à Daniel Jonkers, fidèle à lui-même, il scande et rythme avec fermeté et beaucoup d’inventivité. Dans l’ensemble un concert très féminin, parsemé de moments tendres, de temps en temps relevé de traits lumineux plus sud voire sud-ouest que nordique. Normal compte tenu des origines de Pepa !
Une très belle clôture de saison, qui nous rend impatients de découvrir la suivante.

Très bel été à toutes et tous,
FD