Elias Schiva, saxophones – Pierre Antoine Savoyat, trompette – Julien Guilloux, trombone – Maxime Moyaerts, piano – Federico Stocchi, contrebasse – Arnaud Cabay, batterie
Ces jeunes-là, bien que tous encore étudiants au conservatoire, savent comment faire. Réunis autour d’Elias aux saxophones ténor et soprano, la formation est très complète. Evidemment, à six cela permet beaucoup de choses. Une section rythmique classique, piano, contrebasse, batterie et trois souffleurs, sax, trompette et trombone, ça donne du volume bien sûr, bien qu’ils soient parvenus à vraiment bien gérer le niveau sonore dans notre petite salle, mais surtout cela ouvre des possibilités harmoniques intéressantes. Et de fait, les compositions sont riches et bien arrangées, le son est plein, rond mais néanmoins incisif. Le répertoire est construit autour des compositions d’Elias, elles sont inventives, inspirées, dynamiques et vraiment bien intégrées par chacun des musiciens, du coup le tout est consistant. Ce qui frappe également, c’est la belle harmonie de l’ensemble du concert, les morceaux choisis semblent créés dans un même esprit ce qui permet à chacun d’apporter sa touche sans déforcer l’ensemble. L’amplitude de tessiture des voix, du sax soprano au trombone et à la contrebasse, offre également un spectre intéressant et permet de colorer finement le propos et nos compères ne se privent pas d’en jouer pour notre grand bonheur. Ils ont enthousiasmé notre fidèle public et nous aussi par la même occasion.
Une belle formation à suivre et réentendre car comme le bon vin, ils vont encore s’améliorer en prenant de la bouteille
FD