C’est au son du “Clavier Bien Tempéré” de J.S. Bach que Maël Mercier voit le jour à Braine-l’Alleud, Belgique, le 17 août 2004, d’une maman kabyle et d’un père belge musicien de jazz. Enfants, lui et son petit frère grandissent avec comme seul parent leur père saxophoniste. Ils le suivent donc sur les routes et sont baignés constamment dans la musique. Il se rappelle de nuits passées à tenter de s’endormir dans le minibus en tournée, tendant l’oreille pour écouter les concerts en plein air, dans le sud de la France. Dans sa mémoire restent aussi les centaines de représentations de ses père et grand-père, narrant et jouant l’histoire du jazz, lui et son frère tenant le bar en échange d’un paquet de chips et d’un soda frais comme paie de la soirée. Après plusieurs cours d’initiation musicale, Maël opte pour le piano et quitte l’académie après deux ans d’études classiques. Il s’immerge alors dès douze ans en humanités musicales à la fameuse Kunsthumaniora de Bruxelles. Là, il y rencontre ses pairs et peut enfin développer sa passion pour le jazz. Maël a déjà obtenu à seize ans son diplôme de secondaire et suit les deux Conservatoires de Bruxelles. Il y a cours avec e.a. Eric Legnini, Nathalie Loriers et Vincent Bruyninckx. Actuellement, Maël est membre actif de plusieurs groupes dans lesquels il s’enorgueillit déjà de premières expériences professionnelles. Ses influences majeures comptent Oscar Peterson, Bill Evans, Herbie Hancock, Wynton Marsalis,Wynton Kelly, Thelonious Monk, Miles Davis, Lee Morgan, John Coltrane, Bud Powell, Keith Jarrett et Brad Mehldau.